mercredi 25 février 2015

Refonte

Ce blog va probablement migrer
refaire peaux neuve, s'organiser un peu

J'ai eu envie / besoin de publier des choses plus personnelles en lien avec mes prises de positions dans la vie.

J'admire les personnes capable de s'exprimer clairement, de faire un article avec un début et une fin, de rester concentrer sur leur thème.

Tout ça pour m'excuser du fouillis du lieu.

je vous aime.

Féminisme (réactions à chaud). Rationalisme et intolérance à l'erreur… et Anarchie !

Où l'on parlera de l'impossibilité de s'exprimer (ou se faire entendre), 
ou comment on fait fermer leur gueule aux femmes. (histoire d'un système qui s'auto-alimente)

[Il y a quelques mois j'avais rédigé cet article, ou plutôt jeté en vrac ce qui venait, c'est probablement pas terminé, et encore une fois bordélique mais maintenant j'ai envie de le publier quand même. sans relecture]

J'avais lu le premier article de Mar_Lard, à propos de l'article de Joystick, au moment de sa parution en octobre dernier. Et les réactions. Bande de connards habituelle sur le net m'étais-je dit.

L'autre jour, je lis le blog de Tanxxx (La Soupe À L'Herbe).
Et je suis la polémique avec ce #!*$ de Siné.
Puis juste ensuite une autre polémique avec le vinvinteur et leur montage de l'interview de Mar_Lard. J'aime bien comme parle Tanxx, c'est rageur (ce côté punk, ça me parle), mais précis, argumenté et cohérent. Je vais voir l'émission en question, moi qui vomis sur la télé. Et en général sur les vidéos, surtout celles largement diffusées sur les réseaux sociaux qui sont sensées faire rire. Ce qui me plait sur le net c'est l'information, creuser un sujet, et lire, comme ça on peut choisir et contrôler ce qu'on absorbe. Alors bon l'infotainement, bof. Pas pour moi, impression de perdre du temps.
Bref je regarde, puis regarde l'interview de Mar_Lard, et j'essaye de comprendre la prise de tête à propos de ce qui est resté de cette interview dans le montage final du vinvinteur. Ça ne sera pas le propos ici.

Mais du coup je me suis dit que ça serait pas mal d'aller le lire vraiment l'article de Mar_Lard.
J'ai survolé le début (intro et tout ça) puis suis revenue au sommaire et ai cliqué, intriguée sur le chapitre 5 la "fake geek girl", et la suite.

Quand j'écris ce texte (depuis j'ai fini par tout lire même le début), j'en suis au chapitre 7 phénomène de groupe. Entre temps j'ai lu ça (en lien depuis l'article) peut-être que ça aide à être un peu énervée.
Ou touchée.
Et là ces phrases de Mar_Lard : "[…] mais là son état irrationnel ne lui permettait pas d’apprécier l’humour et la finesse de la réflexion. Évidemment. Le seul tort de Devouassoux en fait, c’est que du haut de sa rationalité et de sa sagesse supérieure de mec il n’ait pas su ménager la pauvre créature déboussolée en proie à ses émotions."
Des mots qui font tilt dans ma tête : irrationnel, rationalité.
Souvent des mots qu'on m'a renvoyés à la face, pour dire en substance : Ça ne sert à rien de t'exprimer meuf, tu n'es pas rationnelle. La preuve t'es énervée (quoi ça t'énerves qu'on te dise ça ? Trop sensible ! Tu en pleures de rage et frustration qu'on te fasses fermer ta gueule ? C'est bien la preuve de ton irrationalité !)
En résulte qu'il est difficile de s'exprimer ou se faire entendre, et la croyance intime que "je ne sais pas bien m'exprimer", ou du moins pas assez bien ordonner ma pensée pour que ça ne parte pas dans tous les sens. Perte de confiance en soit, le truc qui fait qu'on essaye même plus, et qu'on se sent bien inutile (malgré notre cerveau).
Et puis aussi on a honte, on sait les réactions, ou on se les imagines.
Alors on ferme sa gueule.

Paradoxe des doubles contraintes pour les femmes…
Grosse pression sociale et donc tentative d'être toujours plus parfaite : le moindre petit mot de travers, la moindre phrase mal formulée, ou émotion avouée, et tout ton raisonnement s'écroule : on ne t'écoute même plus, tes arguments (même ceux qui étaient structurés) n'ont aucun sens, puisque tu es irrationnelle. Juste ta gueule et pleure, voilà, voilà… irrationnelle, trop sensible, hystérique. (toujours les mêmes mots qui reviennent, les phrases toutes faites)

Alors quelque part on peut y trouver du bon, "ça aide à progresser", ce regard incessant et la résultante : cette pression qu'on se donne à soit-même. C'est ce que je me disais : fallait que j'essaye d'être au top pour me faire accepter. Je me suis souvent entourée de mecs qui étaient très exigeants avec moi, c'était souvent super dur, les autres ami-e-s ne comprenaient pas pourquoi je faisais ça (il se sert de toi, c'est pas un vrai ami, il s'en fout de ta pomme, il est macho). J'en souffrais beaucoup mais je me disais que c'était ça les vrais amis, ceux qui te disent quand ça déconne (même si ça veut dire qu'il ont ce droit de regard permanent et qu'ils en usent) que c'était bien pour moi. = en bref, je trouvais ça cool d'être soumise à un regard paternaliste !
Maintenant à part la dépression, quelques problèmes d'ambiguïté de relation, tout en étant persuadé que "c'est normal, ça ne peut pas être autrement", ça sera "toujours comme ça", de rapport au sexe, de soumission-domination, où je m'ai perdue en route, (et le plaisir, et le désir avec) et certes, une maniaquerie de l'argumentation (précise, détaillée, structurée…), je sais que je n'y ai pas gagné grand chose.
Le réaliser a été rude, la prise de distance aussi.
Arrêter de se dire que si tout n'est pas harmonieux et si je souffre, c'est de ma faute, qu'il faut encore que je fasse mieux, essayer de prouver, de montrer que j'étais leur égale et de trouver ma place parmi eux sans jamais y arriver… S'éloigner des relations devenues toxiques. Essayer de reposer la haine et repartir sur de bonnes bases. J'en ai noirci des pages de cahier, toujours adressées aux mêmes. Et aussi la honte de ne pas être capable d'écrire autant aux autres. Se sentir obligé.

Ce paragraphe pour essayer de faire comprendre les mécanismes vicieux qui se créent dans la tête, et que tout est lié, et qu'on ne s'en sort plus. Cela ne vient pas de moi, mais du fait qu'on vit dans un système qui valide cette domination comme normale.
Regardez autour de vous, voyez ces mécanismes quotidien de domination ou de soumission (parfois même volontairement et dans la joie en plus, mais la vérité c'est qu'à la longue c'est très violent : il ne devrait y avoir personne de suppérieur aux autres.)


J'aimerais parler aussi de stigmatisation (qui entraîne la honte encore et toujours), même et surtout de la part de l'entourage (sans doute parce que ce que pense les autres gens, hein je m'en fout, je me suis blindée déjà).
J'aurais aimé avoir réussi à répondre et expliquer toutes les fois où ça aurait été nécessaire.


Aujourd'hui, j'ai eu besoin de réagir à chaud à ces histoires de rationalité.
Ça touche a des trucs intimes, peut-être que ça n'est pas très cohérent (j'ai essayé pourtant à la relecture de mettre un peu d'ordre).
Il n'y a pas de conclusion à ce message autre que j'aimerais que les gens comprennent.
Mais c'est certainement pas très clair et bordélique. (on me dira que je ne suis pas rationnelle, c'est normal, j'ai un vagin !)
Ce sont des notes.

Ça me donne envie de mettre en lien l'excellent article (de Tanxxx toujours), Je ne suis pas féministe mais…
Lisez-le, il me semble que ça peut aider à comprendre mes phrases précédentes.
C'est un article dans lequel je me retrouve beaucoup : on a eu les mêmes réactions à la servilité imposée aux femmes. Et donc un peu le même vécu : la rage et l'humiliation, la volonté et fausse croyance qu'il est possible de faire partie des dominants malgré le fait d'avoir un vagin (encore un leurre, il y en a beaucoup), la misogynie, agir comme un homme, ne pas se considérer comme une femme.
J'aime beaucoup sa conclusion sur le fait d'être une femme : "j'ai le droit d'être ce que je suis et de l'être en tant que femme si ça me chante", pour moi aussi ça a été une révélation (très salvateur). Cela doit sembler débile à qui ne réalise pas tout ce système de pensée nauséabond dans lequel nous évoluons.

Je tiens à citer également une partie de son Nota Bene, puisqu'il me semble important de réaliser ça :
"et depuis, la relecture de ma vie, que je croyais exempte de tout sexisme, m'apprend beaucoup sur la sournoiserie de celui ci. Je me rends compte que mes actes, que je croyais dictés par mon unique volonté,  se sont avérés être pour beaucoup en réaction au sexisme, ou dictés par celui ci, la crainte, la peur, choses que je refusais d'admettre me croyant beaucoup plus forte que ça."
… Oui on est bien petits en vérité.

Et je lui pique aussi sa conclusion tant que j'y suis : 
"On ne peut penser une domination […] en l'isolant des autres : le patriarcat sert le capitalisme, au même titre que le racisme, ou n'importe quel autre rapport de domination. Réfléchir au capitalisme sans considérer le sexisme ou le racisme, ou n'importe quoi d'autre, était vain. C'était le rapport de domination lui même qu'il fallait détruire. C'est ça, l'anarchisme."


C'est exactement ça. J'avais écrit que je ne savais pas mais que plutôt que de parler de féminisme, j'aimerais que l'on parle de système de domination en général, et de comment ça fonctionne. Du Patriarcat. Du système de pensées dans lequel nous sommes tous, sans nous en rendre compte. De l'importance d'une prise de conscience.






Ajout suite à un non-débat sur viol et prostitution qui illustre très bien le début de mon article, comment on se retrouve dans un débat bloqué pour cause de réactions sexistes. 
(j'ai argumenté vainement que l'idée de légalisation de la dernière pour supprimer le premier était une fausse bonne idée).

Il faudrait parler de l'amalgame entre culture et nature. Dans la Nature les animaux humains (à prioris) sont soumis à leurs instincts et pulsions, par exemple ils tendent à se reproduire = pulsions sexuelles (pour les mâles comme pour les femelles sinon ça ne marcherait pas, hein), dans la nature il y a la survie, le fait qu'on ait pas le choix.
Dans la Culture que l'homme a construit puisque il pense, il s'affranchi de ses instincts (il est plus libre), la société humaine tente de s'organiser, et a développé des lois, des codes, des mythes, etc… Un système de valeurs.
Tout le problème est de savoir quelles sont nos valeurs.
Une société de domination masculine encourage ce regard différent sur les hommes et les femmes, et encourage l'instrumentalisation du corps féminin et donc le viol et la prostitution.

On vit malheureusement dans un monde où l'on est pas libre parce que soumis à ce système de valeurs patriarcales (= il y a des gens plus libre que d'autres). Je ne sais pas si l'on peut réellement échapper aux systèmes de valeurs en général mais on peut essayer de modifier ces valeurs pour sortir de tout modèle de domination (= des humains vraiment égaux et libres, dans le respect, genre ce que devrait vraiment être une humanité à l'état de culture). Pour cela il faut d'abord se rendre compte d'où l'on part et cerner la vraie origine des problèmes. Dire que c'est juste un problème naturel (alors qu'on n'est plus soumis à notre nature puisqu'on vit en socièté, tu suis ?) reviens à ne pas essayer d'en trouver une vraie solution (le résoudre à la base)… Paraisse cérébrale crasse malheureusement (et sans surprise) trop répandue chez les "dominants*".

L'important c'est d'ouvrir les yeux, et de voir la matrice autour de nous. Comprendre comment ça marche.

Ici pour ceux qui aimeraient voir le dialogue de sourd en entier (cliquez sur voir les commentaires précédents). À la fin je résume les "arguments" adverses (en en oubliant en plus, la prochaine fois je fais ça mieux), c'est ma première compile des réponses-non-arguments paternalistes ! (c'est la première fois que je débat en ligne c'est pratique il y a des traces, on remonter, lire nos arguments qui semblent cohérents, et les réponses de l'autres qui n'en sont pas. On peut voir que c'était pas vraiment ma faute si ça passait pas, mais que l'autre s'acharne à ne pas écouter ou contourner le débat…)
[comme j'ai quitté fb depuis on ne voit plus mes commentaires à moi, je n'ai pas eu envie de me replonger là dedans donc je ne sais pas ce que ça donne de lire seulement les réponses du type… j'ai peut-être une capture d'écran si je ne l'ai pas jetée, je la posterais ou pas]


Quelques liens :
Mélange Instable est le blog d'une prostituée qui dit dans cet article des choses très intéressante sur les débats autour de la prostitution dans notre société patriarcale.
Les Questions Composent est le blog très bon d'une amie, sur lequel je serais forcément tombée à un moment ou un autre (elle est cité par Tanxxx par exemple) si je ne l'avais pas rencontrée en Thaïlande, elle y parle de couple, de femmes, d'hommes, de systèmes de domination, et tout y est très bien argumenté et expliqué. (et même des fois c'est drôle)
Une Heure de Peine est le blog de Denis Colombi, un sociologue (histoire de ne pas vous mettre que des blogs de militantes, mais aussi un peu de scientifique) qui explique de manière simple et sympa des problèmes sociologiques (notamment à propos du sexisme et du genre).


* Le dominant (on pourrait dire privilégié aussi) est celui qui a la chance d'avoir eu le combo gagnant : homme blanc hétéro, c'est à dire celui qui ne va pas se rendre compte des problèmes de domination, car très peu être touché eux : discrimination raciste, sexiste ou homophones… (merde j'explique ça trop mal, j'en ai mare, renseignez-vous là dessus vous même !)

Prise de position


Du nihilisme à l'espoir. Glissement de punk à hippie.

Ou comment s'ouvrir vers le futur.



Il est intéressant de remarquer que je n'ai jamais vraiment parler de mes positions politiques ici. Il me semblait pourtant. Peut-être que quelque part je considère que ça transpire de tout le reste, ou alors que je n'ai pas le courage d'essayer d'organiser les mots entre eux, choisir de donner un ordre aux paragraphes, c'est quelque chose qui m'est difficile.
Bref il est temps d'y remédier et de sortir du placard.

Attention cet article est probablement plein de théories foireuses.
Léa aime les théories.
bien fait pour vous.



"As-tu lu le livre Les Moutons Enragés sur la scoop d'Ardelaine ? Une très belle histoire de personnes tombées amoureuses d'un lieu et voulant y redévelopper une activité locale. L'opportunité a fait le larron, ils sont devenus producteurs de laine, relançant la filière dans la région du début (tonte) à la fin de la chaîne de production (objets manufacturés…), avec un très beau projet éthique. Une inspiration, la laine, ce n'est pas du tout vegan, mais ce n'est pas la question l'idée ici est le développement d'une activité utile, ça pourrait très bien être la filière du chanvre (tiens quelle est la région traditionnelle pour le chanvre ?) Pour moi cette lecture (et leur autre bouquin sur le Viel Audon et dans l'ensemble je pense tous les livres des éditions REPAS doivent insuffler le même enthousiasme) et le film Solutions Globales furent le tournant vers l'espoir qu'il est possible de faire quelque chose, la révélation que la révolution ne peut qu'être douce. :) " 
(citation d'un commentaire de moi-même sur d*)


être en rébellion
ne pas accepter le monde tel qu'il est
ne pas s'y sentir bien
ne pas s'y voir grandir
ne pas vouloir y prendre part
tout remettre en question
crise
colère
avoir l'impression d'être différent-e tout en ne vivant que comme on a appris, reproduire les codes de la domination, sans s'en rendre compte.
no solution
le système comme un blop, cette forme mole qui s'étend et change de forme pour s'adapter, englobant toute divergence
no future
dépression
lectures
envie de révolution
frissons
(connaissez vous cette exaltation ? à l'écoute de certaines paroles
anarchisme et autonomie
autogestion
piratage
sabotage
critiques
(pourquoi pensez au future, à certains futures possibles, me soulève autant ?
(Pourquoi les larmes ? le malaise, l'impression de gâchis ?
gout de rouille dans la bouche
serrez les dents
[il y aurait tant encore à rajouter, mais sans faire de phrase, j'ai l'impression que le lecteur fera de mauvaises associations de segments… mésinterpetation]

malaise quant à l'idée de prendre les armes pour "révolutioner"
cabler sur l'inutilité d'une telle action (au vu des précédents historiques)
prise de conscience (est-ce parce que je suis femme ?) que j'ai plutôt envie de créer que détruire
proposer plutôt que souiller
mettre au monde plus que tuer

la violence peut-elle arrêter la violence ?

malaises des lectures ultra critiques et négatives.

Puis au tournant d'une lecture, d'un visionnage de film, reconnectant le tout à de jolies choses poétiques dans tous les domaines (et c'est tellement gros et puissant que je ne sais pas l'écrire, il faudrait y donner un ordre, comment pourrait-ce être possible ?)
apprendre l'espoir, entrevoir des solutions
Pourquoi ne pas simplement vivre ?
Autrement
en agissant selon d'autres principes tout simplement je me fais du bien à moi,
mais il est possible, probable même d'avoir un effet boule de neige, ou émulation
et il est possible, probable de réussir à agir pour la planète, pour la politique, pour les humains, pour la beauté de la vie et pour la progression d'une certaine éthique.

depuis que le hasard du stop ou des lectures internets m'ont permis d'apercevoir que nous sommes nombreux, très nombreux ce qui ne se sentent pas à leur place et tricotent dans leur coin un morceau de ce future diffèrent que celui qu'on nous vend à l'école ou à la télé, je rêve d'un moyen de tous nous connecter. Pour s'organiser, parce que la solitude est difficile, parce que le réseau supporte, parce que seul on risque de partir tous dans des directions différentes…
Maintenant je vois toujours les mêmes sources circuler sur les médias sociaux.
Au moins aura-t-on la même culture.


Il y aurait tellement de choses à dire.
Mais à quoi bon ?

?

Peut-être que je vais simplement vous donner des liens.
des liens vers de jolies choses,
vers des idées qui sauvent
sans oublier de partager la bibliothèque de l'utile au monde de demain.
un jour

(que de choses inabouties…











dimanche 7 avril 2013

MAJ

Attention, bouleversement de ce blog, qui va sans doute devenir un peu plus privé… et plus engagé aussi. (va falloir que je trouve une formule pour pas tout mélanger).
J'ai fait quelques mise à jour dans les textes des onglets en haut.

mardi 12 juin 2012

Véganisme (attention, article à parenthèses, un jour je ferai mieux)

Je suis quasi-végétarienne depuis toujours, mais jamais totalement pour raisons culturelles, de pression sociale, facilité et manque d'information.


Pourquoi n'ai-je jamais mangé beaucoup de viande ?

Dans mon enfance, ce n'était pas un acte réfléchi : je n'aimais vraiment pas ça, comme si d'instinct, mon corps refusait les viandes. Impression de me dessécher si je devais en manger (à l'exception de quelques produits, notamment le cru). Ma mère, conciliante, m'avait fait un mot me soustrayant à cette obligation de viande à la cantine scolaire (ce qui m'a valu de manger énormément de légumes bouillis en contrepartie), elle se souvient sans doute néanmoins des batailles pour me faire manger un steak de temps en temps à la maison. Je lui suis tout de même très redevable pour le régime italien (?) que nous avons eu (= principalement légumes et salades composées, accompagnés de céréales et/ou féculents, viande pas tous les jours) comparé à un régime français de base (= viande accompagnée de féculents, quelques légumes, salade verte, produits laitiers)…

Plus tard je suis redevenue végétarienne par choix éthique (écologie) et volonté d'écouter un peu plus ce que me disais mon corps (suivre mon instinct…) : je n'ai jamais vraiment envie de viande, impossibilité de savoir la qualité de ces viandes (et moi, quitte à manger je préfère que ça ne me tue pas !), toutes les dérives écologiques liés à la production massive de viande (et scandales humains…). Si vous voulez en savoir plus quelques recherches sur internet vous donnerons rapidement des explications bien documentés.


En général je ne mange pas de poisson non plus, déjà culturellement c'est un truc auquel je ne suis pas habitué (on habite un peu beaucoup loin de la mer à la base),  je trouve que le poisson a peu d'intérêt et si l'on s'intéresse un peu au poisson que l'on mange et notamment aux eaux dans lesquelles il a été péché (et les conditions…), je crois que c'est la viande qui me dégoûte le plus. Car oui, le poisson est de la viande, et d'ailleurs par définition le terme végétarien n'inclue pas les mangeurs de poissons.



M'adapter :

Il y a toujours des périodes plus ou moins longues où je mange de la viande, le plus souvent par facilité ou gourmandise (comme je l'ai dit j'aime le cru, notamment la charcuterie) :

Pendant mon voyage, j'avais décidé de m'immerger le plus possible dans les cultures traversées, ce qui implique de manger comme mes hôtes, du moins quand j'étais invitée, et de manger ce que je trouvais quand je mangeais à l'extérieur. Je n'ai pas vraiment cuisiné moi-même avant la Nouvelle-Zélande, le prix de la restauration à partir du moment où l'on quitte l'Europe riche (c'est à dire à partir du 10e jour de voyage pour moi) devenant dérisoire. Ne pas cuisiner sois-même permet de mieux découvrir comment mangent les locaux (ce qui n'est d'ailleurs pas très intéressant en Nouvelle-Zélande).
À partir de mon entrée dans les Balkans, j'ai donc mangé énormément de viandes, avec une tendance très forte pour les pays du Moyen-Orient, pour ce que j'en connais et hors Liban, où le régime est majoritairemment carné, malgré un climat plutôt favorable à la production et consommation de fruits et légumes goûtus. J'essayais, néanmoins, d'en manger le moins possible et d'éviter celles qui me dégoûtent le plus (tant par le goût que par la manière dont elles sont produites) comme par exemple le poulet et autres viandes blanches ou le porc (dans les pays musulmans, ce n'est pas très difficile). J'ai donc mangé beaucoup de mouton (déjà j'adore le goût et j'ai toujours l'impression que c'est une viande de meilleure qualité, surtout dans les pays moins agro-industrialisés, car élevée en extérieur, dans la montagne, mangeant de l'herbe…) quand je ne pouvais pas manger sans viande, c'est à dire la plupart du temps.

Novembre, j'arrive aux Émirats Arabes, où l'on peut très facilement manger végétarien, étant terre d'une très grande communauté asiatique, et également étant le plus occidentalisé et moderne des autres pays du Moyen-Orient traversés précédemment. Je profite de cette opportunité pour reprendre un régime totalement végétarien que je tiens plusieurs mois, ceci étant facilité par la visite de pays asiatiques où il est très commun de ne pas manger de viande et où l'on trouve une riche variété de plats végétariens.


Végétalienne, première étape :

En janvier 2012, j'arrive en Nouvelle-Zélande et profite du fait que je doive cuisiner pour m'essayer à un régime végétalien (vegan en anglais, d'où le titre de mon article). Je suis toujours très motivée à expérimenter de nouvelles recettes et une alimentation différente me stimule énormément.
La transition se fait tout en douceur, ayant finalement peu de choses à abandonner : le beurre (que je n'aime de toutes façons pas du tout quand il est doux, autre signe de l'instinct infaillible de mon corps :p) et les œufs qui se suppriment aisément. La crème et les yaourts pour cuisiner, qui se remplacent facilement par d'autres choses. Le lait, je n'en bois pas, mange très peu de fromages car je n'en ressent jamais vraiment l'envie (toujours cet instinct ?). On peut également trouver à propos du lait beaucoup d'articles expliquants pourquoi c'est mauvais (ou du moins pas aussi bénéfique qu'on aimerait nous faire croire).
Le réel problème est pour tout ce qui est déjà fait ou fait par quelqu'un d'autre, ça je ne contrôle pas trop et ne veut pas me contraindre trop (manger c'est avant tout une histoire de plaisir pour moi). Je fais mes courses en supermarché (pas vraiment d'autre possibilité à Christchurch), j'essaye cependant d'acheter un maximum bio et un minimum de truc déjà fait, j'abandonne même la boite de tomates concassée !) de toute façon, la bouffe industrielle et tous ce qu'on rajoute dedans me dégoûte !

Pendant ces 3 mois de presque total véganisme (presque car j'ai quand même des habits en laine, que je préfère au synthétique, et parce qu'il y a eu quelques petits écartements à la règle, volontaires ou non), j'ai cuisiné tout le temps (sauf le mardi, pizza day, with cheese), mangé beaucoup (c'était si bon), très variés et très sain, et j'ai pris 5 kilos, ayant apparemment mangé trop gras, ou trop d'oléagineux. Dans l'ensemble j'ai beaucoup apprécié l'expérience.

Petit à petit, je suis repassée à un régime lacto-végétarien ou plutôt fromageo-végétarien (c'est possible ça ?) parce que le fromage est la meilleure solution pour changer des sandwichs tomate-concombre quand on a ni temps ni argent. C'était le début de la fin, de fil en aiguille, je me suis mise à manger presque de tout (sauf œufs, beurre, crème, lait), avec une apogée à mon retour en France par de la viande plusieurs fois par semaine, parce qu'il y a des gens qui m'hébergent mais trouvent que pas manger de viande c'est mal, alors ils cuisinent que ça et j'ai pas envie de me battre, parce que quand on sort en France, on peine à trouver de la restauration rapide sans produit d'origine animal…


deuxième étape ?

Bref, ce mois d'errance culinaire a fini par bien me dégouter de la viande et me convaincre qu'être végétalienne c'est cool. Depuis fin mai, je suis revenue dans ma ville natale, et je m'y suis remise avec quelques ratés d'organisation et autres moments de solitude (comment fait-on des crèpes végannes quand on a que des ingrédients classiques ?) et je suis bien convaincue à m'y tenir, parce que je me sens mieux en mangeant comme ça et que je ne peux pas attendre pour tester de nouvelles recettes, j'ai tellement l'impression d'avoir plus de possibilité de varier en ne mangeant pas de produits animaux ! Ça ouvre à de nouveaux aliments, et c'est tellement plus sain !
(…avec seulement peut-être un petit bout de fromage ou de jambon de temps en temps :-$)

jeudi 31 mai 2012

Back Home

Me voilà de retour en France, dans ma ville natale.
Ce blog n'a pas été tenu à jour tout au long du voyage, car il n'était pas toujours facile d'avoir un accès internet et surtout car j'ai décidé de vivre plutôt que de rester connectée.
Pardon à ceux qui espérait avoir ici quelques informations sur mes aventures.
Après les Émirats j'ai été un mois au Népal, ou j'ai fait un treck dans l'himalaya, puis une grosse semaine en Inde, la plupart du temps à Varanasi (Benares), j'ai ensuite volé pour la Thaïlande, où j'ai passé noël, et je me suis rendue en Malaisie, une journée à Penang et une autre à Kuala Lumpur, où j'ai fêté la nouvelle année avant de m'envoler pour la Nouvelle-Zélande terme de mon voyage.
Je vais essayer de rédiger petit à petit quelques articles à propos de ce que j'ai vécu, et de poster quelques photos, bref de mettre à jour tout ça.
à bientôt
(maybe)

mercredi 9 novembre 2011

Dubai ouf ! Khalas, Iran !

Je suis a Dubai. (enfin Sharjah, a cote)
pour une petite semaine, peut-etre, avant le nepal, peut-etre.

Ici je realise qu'en fait c'etait super rude l'Iran, malgres plein de trucs cool qui font que je suis restee 40 jours.
Je respire et j'apprecie de mettre en pause le bordel, dans cette ville moderne. En fait les emirats arabes c'est pas si pourri. La modernite lui va bien. Qui aurait cru qu'un jour je dirait que j'aime la modernite et la globalisation ?

L'Iran c'est pas si pauvre (same-same les autres middle-east countries vu avant), mais la globalisation spa trop ca. un peu interdit. Et surtout y a pas de tourristes occidentaux, alors quand ils nous voient ils ne savent plus se tenir ! (Particulierement envers une femme seule.)

Surtout vu ce qu'ils voient de nous autres occidentaux a la tele. L'Iran c'est terrible pour ca, grand pays referme sur lui-meme avec plein de restrictions, mais d'ou ces habitants voient dans la lucarne comment est le monde !

Tous les soirs, scotsches au satelite (interdit aussi mais bon... en interieur les gens font ce qu'ils veulent. Fracture entre la vie publique et la vie dans la maison !)
A regarder la chaine Perse One (qui ne su(b)it donc pas les restriction gouvernementales)
Tous regarder les meme feuilletons (parce que de toutes facons y a rien a faire le soir en Iran : pas de bar, pas de caffe, pas de discotheque... interdits !) : 
Un feuilleton marcocain, on reste dans le ton muslman ; Puis un feuilleton sud americain avec des filles toutes plus deshabillee les unes que les autres.. ! 

Sinon leur tele regorge aussi de clips americains du plus mauvais gouts que tous les jeunes chez qui j'ai ete etaient tres fiers de me montrer (et toutes les chaines et aussi en toutes les langues, et parfois aussi "les chaines sexy mais pas devant maman tu cromprends, mais on en a 4, elles sont tres bien et en Iranien aussi", et que d'abord "Banlieu 13 c'est le meilleur film francais" ever !... et qu'on adore israel "parce que eux au moins ils sont modernes et vivent a l'occidentale, ils sont libres", que croient les malheureux jeunes Iraniens et sans doutes pleins d'autres du Moyen Orient. Israel chrystalise les haines et envies de cette partie du monde...)


Bref en gros en Iran, malgres le fait qu'ils sont tous tres accueillants et que personne ne te colle aux basques pour te vendre des trucs, j'avais l'impression de toujours devoir me battre, etre sur la deffenssive, jamais pouvoir faire confiance, jamais relacher mon attention...  sinon on tentait de profiter de moi. Profiter de moi, de ma personne, pas mon fric, de mon corps, parce que je suis une femme, et je suis seule. 
Et ca c'est le cas depuis la fin des Balkans : route de Turquie, Turquie, Irak, Iran... en gros 3 mois sur les 4 de mon voyage.

Je dis pas que les mecs du Moyen-Orient sont pire qu'en Europe. C'est juste que voyageant je me sens plus faible, plus sensible. 
Et il y a la langue. Celui qui me parle en incistant alors que je ne le comprends pas. Juste terrifiant ! 
Surtout si c'est le soir, si je suis seule et fatiguee... 

Ma mere m'a envoye : un chemin de promesse de Edouard et Mathilde Cortes, j'ai ete tres touche par leur experience de la Turquie, tellement proche de la mienne ! Et ils racontent cela d'une maniere tres belle. C'est un texte a deux voix, j'ai aussi ete touche de lire le ressenti d'Edouard a ce propos. Moi, j'ai toujours l'impression que les autres hommes sont desoles, mais ne se rendent pas franchement compte de l'ampleur des degats ! Ils ne comprennent pas. Ils sont desoles vite fait, c'est pas grave, on passe a autre chose. Manque d'empathie ? Moi, comme Mathilde Cortes, je perds toute confiance en l'Homme. Comment continuer a avancer sans confiance ? Et j'ai peur.
Puis je pardonne. Alors oui moi aussi ensuite je suis desolee. Suis vraiment desolee pour eux, ces hommes qui n'ont pas l'humanite et les ressources de se comporter correctement avec une femme. J'ai pitie. Et je comprends ces femmes qui ont des reactions violentes et s'engagent dans des combats fous, je comprends ces femmes qui ont la haine des hommes, celles qui sont extremes, celles qui restent entre elles... Moi on m'a juste touche les seins dans le taxi, dans tous les pays, on m'a juste parle mal, regarde avec ce regard fou de predateur et ce sourire qui fait peur, on m'a juste suivi la nuit dans une ruelle deserte jusqu'a mon hotel, on m'a juste demande sans autre preanbule "sexe ? sexe ?", on m'a propose de l'argent, on a retenu ma main lorsque je la serrai, on m'a force une bise dans un pays ou femmes et hommes ne se touchent pas, on a ete tres incistant...)

Apres mes 2 premieres semaines bien deprimantes (dans la continuite de ma semaine en Irak avec un copain, ou les gens ne parlaient qu'a lui !), j'ai commence a mentir (mon epoux est a Tehran il m'attends), et a me defendre : cris et insultes en fancais, en anglais... Ca defoule beaucoup et ca surpend et stoppe le type.


En plus de tout ca, en Iran, il faut porter le voile et verifier toujours qu'il est bien a sa place, et les manches longues, le t-shirt qui descend sur les fesses, pantalon long. Il faut se cacher (ne pas descendre la vitre totallement en voiture...), et suporter (moi ca me revolte, meme si je n'ai presque pas eu a les subir) les enormes discrimination voulues ou non, envers les femmes (pas le droit de conduire une moto ou un velo, ne pas pouvoir se baigner parce qu'avec des habits c'est trop relou voir dangereux, ne pas sortir le soir seule, etre obligee de s'assoir a l'arriere dans les bus de ville, proche du chauffeur mais pas au premier rang dans les cars, dans une salle speciale et sans fenetres dans les restaurants...) et aussi les "pour toi c'est pas bien de faire ca, d'aller la-bas, de dormir dans tel hotel" (explication si je demande pourquoi : "c'est pas bien" "c'est dangeureux")...
Paranoia ambiante, se sentir menacee par l'ombre des Basij (ces milices de volontaires, "defenseurs de la revolution", on imagine bien comment sont les hommes "volontaires" armes !...). Parce que tout de meme, mon uniforme etait pas tout a fait en regle, ni ma conduite. J'ai fait plein de choses illegales ou en tout cas legalement pas tres claire : bu du vin fait maison et en cachette, fume un joint, essaye la Terriaque (opium), bue une bierre de contrebande, sortie le soir avec des hommes (?), ete seule en voiture avec des garcons (est-ce que ces deux dernieres choses sont interdites ? je ne pense pas mais ca doit etre louche), discussion sur des sujets sensibles (il fallait eloigner les telephones portables, ou avec certains juste se taire...), point culminant en ayant un petit ami Iranien ! 
On a bien flippe, chez sa tante, le soir, des hommes tournaient autour de la maison, proche de la base des milices, le lendemain, on m'a demande de retourner a l'hotel ! Parfois on faisait semblant de pas se connaitre, ne jamais se toucher pour se dire au revoir et bonjour, marcher loin l'un de l'autre dans la rue... Je vous rassure, on s'est quand meme bien amuse, l'interdit c'est stimulant aussi.

Voila pour depeindre en gros l'ambiance de stress. Evidement c'est latent, on ne s'en rend pas trop compte. Moi tout de meme je trouvais les gens assez stresses la-bas. Je n'avais pas remarque que j'etais atteinte du meme syndrome.
Realise en posant le pied de l'autre cote de la mer du golf. Ouf.
Je reste un peu atteinte, je touche ma tete des que je sors d'une maison, n'ose pas trop relever mes manches, encore moins me mettre en debardeur (en meme temps on reste dans un pays musulman faut savoir se tenir). Mais j'apprecie d'avoir remis au placard le "manteur" long d'uniforme, et je realise comment c'est genial de sentir le vent sur sa gorge et sa nuque, et dans les cheveux biensur !

Les Emirats Arabes U, c'est super interessant. Premier pays arabe que je visite qui est au "meme niveau de modernite" que l'occident. Tout cela en gardant sa culture arabe et musulmane. Ici aussi tres peu de femmes dans les rues, en journee comme en soiree, "ou sont les femmes ?" ne cesse de hurler mon petit cerveau depuis la Turquie). Alcool interdit (a Sharjah). Salles de priere dans les centres commerciaux, et logo adaptes au port du foulard.
Il y a ici beaucoup d'Indiens, de Pakistanais ou d'Afghans (et les resto qui vont avec ! miam), c'est l'Asie deja (on ne devrait jamais oublier le Moyen Orient dans un voyage en Asie). Sans parler de cette foule qui vient seulement travailler a Dubai quelques mois ou annees avant de rentrer plus riches au pays : ressortissants des autres pays arabes (nottemment j'ai vu beaucoup de marocains a Sharjah), et enormement d'occidentaux.
Je n'ai pas encore vu Dubai (demain), mais on m'a dit 80/20 : 80% d'occidentaux, 20% de locaux ! Terrifiant d'imaginer cette ville vide de ceux qui ne font qu'y passer !

dimanche 2 octobre 2011

Kurdistan compared to other middle east countries.


let's speack about Iraki Kurdistan. I let for the moment Lebanon, Syria and Turkey #2...

In the Iranian Consulate in Trabzon (Turkey), where I was to make my Visa, I met David and we decided to travel together in Kurdistan.
First a little immersion in Turkish Kurdestan (that I already seen a part), in Van (no other foreigners Tourrist, just Iranian as always). Then take buses and Taxi to crose really easily the border.

The Iraki Kurdistan is a autonomeus region in Irak, and is happy to welcome us with a free visa for 10 days (apparently easily reconductible).

We only visited the 3 bigger cities : first Dohuk, were we enjoyed the famous Kurdish hospitality, hosted by a familly ; then Erbil, the capital of Autonomus Kurdistan ; and Finally Sultemanieh, the more western and modern city in Kurdistan.

After this journey, I'd like to compare Iraki Kurdistan to other middle east countries.
But I have no time now (internet caffe close earl here), so I let you with this little map quickly draw in my book the night before our departure... You can see Dohuk an Irbil. No Sultemanieh witch is in the south east, I didn't planned to visite it, thinking there were just one border open between Iraki Kurdistan and Iran : the road I draw...

mercredi 21 septembre 2011

Turkey #1 Aka Deniz

Je suis à Trabzon et je me suis promis quelques mises à jour du blog avant de quitter la Turquie (dans 5-6 jours)


Aka Deniz : White see, Turkish name for Mediterrannean see. My travel allong the cost. To join İzmir (visiting my friend Necla) a Mersin (to visite my friend Görkem and take the Ferry to Lubanon)

İSTANBUL.
friday the 29th of july, earl the morning.
The truck let me somewhere on the suburb' telling me : just walk 100 metters and take the bus. Actually it was not so easy... I finally decide to take a taxi (Taksi) to go to the center. 8 o' clock, every things are closed, I have no guide, no possibility to go on internet, and am very tired ! But I'm realloy lucky : as I was walking on the street a guys ask me : ''_Are you looking for an Hostel ?''
I staye 1 days and 1 night in the Harmony Hostel in Istanbul. I sleep a lot and prepare my trip. Istanbul was to hot to visit something ! I stay in the hostel where I meet a lot of interessant people inclueding Joel and Sarah who make the same trip than me but wıth bıcycle and although Tim who already came back from 2 mounth in Iran, we exchange a lot of tipps.

FERİBOT + TRAIN (İstanbul - Bandirma - İzmir) meeting Lillois !
The next day I wake up earl to take my boat. On the way I meet a nice french Familly, they come from Lılle too ! We travel together until İzmir where we arrived on the afternoun.

İZMİR. Ben fransı kaldım !
It means ''I'm like a french'' tell this when you are lost in a conversation. Good joke with me.
With Necla we visite everythıng I have to know in İzmir and around. A lot of good expierence. I visited Assensör (the only part of İzmir that I remember the name because ıt's a turkish transcrıption of the french word for Elevator), the opposite sıze, the hills, the castel... all the city or the most ımportant part. Wıth her boyfriend Nihad we went 3 of us to Epheseus, the old romain ruins and the house of Mother Mary. I tried to fast Ramazan (just 2 days, the 2 lasts days I was in İzmir), I enjoye the urban turkish night life, someone read me the future in a cup of coffee, we 'drink' (in Trukish drink and smoke is the same word) a lot of good Narguile Nane - Yeşil Elma (Mınt and Green Apple), we eat good food (new things that I forgot the name), play to the chınese dame with Birkan (friend of Necla and Nıhad who host us), I sleep another nıght on the balconny wıth Necla...

ANTALYA touristic place...
After that I took the bus. and stay 2 days in Antalya. It was to hot and wet. to touristic. I really dislike this city. Can't understand why everybody met in Turkey told me : "Why are you here ? you should go to Antalya it's really much better than here !"
I visited old city (the rest is not interesting or to expensive and it is really to hot in August there), met a french guy and made a tour in boat with him...

MERSIN ruins no touristic
Then I spent also 2 days in Mersin with my Turkish friend Görkem, in his familly. It was also ard to visit places because of the hotness... But we saw nice castel in the see and ruins in country. Interesting.


The landscape between Anlanya and Mersin is just Magic.
I think it's better to visit turkey in moto.







Passer la Frontière Turque...
Enfin. Après 4h d'attente !
L'odeur de la Turquie.
Les sons.
Comme à mon arrivée en Bosnie,
couper la clim,
ouvrir la fenêtre.
Odeur de terre et de foin, d'herbes sèches.
Sentire la moiteur de l'air.
En nge au moındre mouvement,
et pourtant le vent.

Il est 2h, 3h, ou 5h et je viens de découvrir qu'il est des endroits que la nuit ne rafraichis pas.
La méditerrannée cette farceuse maintıent une température ettouffante toute la nuit
Pleine d'une humidité crasseuse.
Point culminant plus au sud, Antalya.


AKA DENİZ : Mer Blanche, Médıterrannée pour les Turcs nommée en opposition à la mer noire, Kara deniz.
Le long de la cote. Visitant mon amie Necla à İzmir et Görkem à Mersin où j'ai pris le bateau pour le Liban.

İSTANBUL.
Arrivée vendredi 29 juillet tôt le matin.
Le camion me dépose quelque part en banlieu me dısant de marcher 100m pour trouver un arrêt de bus. J'ai effectivement trouvé l'arrêt mais il était bien plus loin et comme c'était compliqué je prends finallement un taxi pour me faire déposer au centre. Je marche au hasard, 8h du matin, tout est fermé, je n'ai ni guide, ni moyen d'aller sur internet et je suis très fatiguée. Je regarde les façades en quète d'une auberge de jeunesse, n'en trouve pas, quand un jeune-homme m'ınterpelle : ''_Are you lookıng for an hostel ?'' (Hostel c'est Auberge de jeunsesse)
Je bénis ma chance, accepte le thé, et en profite pour me laver et reposer. Je suis restée une journée et une nuit au Harmony Hostel à Istanbul. Préparer la suite du voyage et rencontrer d'autres voyageurs. Soirée sympa, échange d'info avec Tım qui revient de 2 mois en Iran et avec Joel et Sarah qui voyagent en vélo...

FERİBOT + TRAIN (İstanbul - Bandirma - İzmir) rencontrer des Lillois...
Le jour suivant je me lève tôt pour prendre le Ferry. Sur les quais du train (genre de RER), que moi et une charmante famille. Il s'avère qu'ils sont français. Et. quelle coincidence ! Et ils sont même Lillois, plus précicément de Hellemmes, tout près de Fives, leur maison est à 500 mettres de la Jambe Rose (notre maison collective de l'an passé pour ceux qui suivent), ils habitent derrière le marché où je faisais mes courses régulièrement ! Promis quand je retourne à Lille j'irai les visiter !
Nous faisons tout le trajet ensemble. Eux aussi se rendent à Izmir, pour des vacances plus relax ''la plage pour plaire aux garçons'' après les visites culturelles à Istanbul. Le destin voulaıs vraiment que nous nous rencontrions puisque nos places étaient cote-à-cote dans le train ! Voyage sympa quoique trop de Clim dans le Ferry et impossibilité de sortir voir la mer (quelle frustration !). La partie en train était un peu longue, les trains sont si lents en Turquie ! Mais on s'est payé une bonne tranche de foux rires car on peut tourné les sièges, ce quı permet d'être assıs face à face (en carré ıls dıraıent en France) ou de se tourner dans le sens de la marche. On a tout essayé y compris face au couloır (cf la photo) ce qui a fait des émule dans le wagon et plusıeurs personnes sont venu nous demander comment faıre ! :)
Arrivée 16h15 à İzmir où je retrouve Necla.

İZMİR. Ben franzıs kaldım !
Ça signifie : Je suis comme un(e) française. Se dit quand on est perdu parce qu'on ne comprend pas une conversation. Double blague pour la française !
Avec Necla on a visité tout plein de trucs (Izmir, Ephesus, la maison de la vierge Marie...) Des quartiers d'Izmir je ne me souviens que de Assensör (se prononce Assenceur) parce que c'est un des nombreux mots francais qui sont passe dans la langue turque (avec kuaför - coiffeur) ! J'ai jeune 2 jours du debut du Ramadan, on est sortis (clubbing pas trop mon truc mais c'est drole a voir a la sauce Turque), fume la chicha (mhm menthe - pomme verte !) on m'a lu mon avenir dans le marc de cafe, j'ai bien mange, joue aux dames chinoises avec Birkan qui ne parle pas anglais (au moins on se comprenait), on a dormi sur le balcon... Bref c'etait chouette !


ANTALYA chaleur ettoufante et moite, ville trop tourristique
J'ai pris le bus pour Antalya ou je suis restee 2 jours. C'etait trop chaud humide et tourristique. Juste visite la vieille ville le reste n'est pas interessant ou trop cher et Aout n'est pas le bon moment pour ca (chaleur insupportable). J'ai rencontre un francais avec qui nous avons fait un tour de bateau.
Puis je suis partie.
Je n'ai pas compris pourquoi par la suite tous les turcs me disaient : "Pourquoi es-tu ici ? Vas a Antalya c'est bien mieux qu'ici !" Ne les croyez pas !


MERSIN Ruines partout, oubliees dans les champs, dans la mer...
J'y ai passe 2 jours chez mon ami Görkem. Il faisait aussi beaucoup trop chaud pour visiter plein de choses, mais on a tut de meme vu de jolis endroits, un chateau dans la mer, une necropolis dans un verger. Pas du tout tourristiques. A croire que la turquie a beaucoup trop de cites antiques pour les exploiter tous (et tant mieux) !

Puis j'ai pris mon bateau pour le Liban !

Le paysage entre Alanya et Mersin est juste magnifique. Dommage que je voyageais en bus. La turquie faut la faire en moto (ou au moins vehicule a moteur)...

Photos Trajet SARAJEVO-İSTANBUL-İZMİR

dimanche 18 septembre 2011

Mise à jour photos MOSTAR

J'ai supprimé un album caché et quelques photos dans l'album France pour faıre de la place.
Mesdames et messıeurs devant vos yeux hébahis : mon voyage à Mostar (Herzégovine) lundi 25 juillet 2011




J'en profite pour mettre à jour l'album Bosnia dans lequel quelque photos n'étaient pas passées. Voici à nouveau le diapo :


samedi 3 septembre 2011

#6 Sarajevo Istanbul accros Nis (Serbia). (No) Sexe and Auto-stop !

Le 27 juillet je reprends mon bagage direction Istanbul !
Mon but pour le premier jour, aller le plus loin possible. Je reussis a stopper jusqu'à Niş où j'arrive la nuit. Je trouve une auberge de jeunesse sans problème et je m'ecroule de fatigue. 



Dans cette journée, j'ai été prise en stop par 4 voitures avant la frontière (distance pourtant tres courte) que j'ai traversé à pieds (on commence à avoir l'habitude) pour la première ligne (quitter la Bosnie) puis comme la seconde ligne (entrer en Serbie) est loin j'ai recommencé le stop, et c'est un taxi qui m'a amené à Uzice, gratuitement. Puis 3 vehicules de Uzice à Nis...


Le lendemain, départ tôt, le type de l'auberge m'explique comment rejoindre l'autoroute. 
Je suis prise directement par un camion qui m'amène jusqu'à la frontière où je le laisse pour sauter dans un autre camion après avoir traversé à pieds (toujours !). Celui-là va jusqu'à Istanbul, c'est partit pour des heures et des heures de trajet et d'attente à la frontière Bulgaro-Turque (c'était la nuit, pas envie de retenter le stop dans ces conditions) on arrıve le surlendemain, vendredi 29 juillet, 6h ! Heureusement le conducteur est très sympa et il parle un peu Allemand.


En Bosnie et Serbie, pas le temps de se placer et tendre le bras qu'une voiture s'est déjà arrêtée ! 
Par contre les inconvenients d'être une fille... Sur ce trajet j'ai eu : un amoureux (qui ne parlait que bosnien), un type qui voulaıt me donner du fric pour que je reste avec lui (parlait que Serbe), un fanatique religieux Montenegrien qui m'a raconté en Allemand sa rencontre avec Dieu et comment que Dieu il est super, pendant 2 heures de trajet (alors que moi je tentais de communiquer avec le vieux très beau et édenté (magnifıique sourire) qui partageais la banquette arrière avec moi, son beau-père qu'il amenait aux Termes avec la belle-mère), un camioneur qui chuchotte ''sexe'' quand je demande s'il va à Istanbul (je ne suis pas montée dans son camion), une proposition de prendre une douche commune avec mon dernier conducteur sur la fin du trajet (je commençait à trouver étonnant que celui-ci ne tente rien !)... Les hommes me font pitié. Cela dit, ils sont tous resté corrects, je veux dire personne n'a essayé de me toucher ou forcer.
Mais ça explique que j'ai arrêté le stop à partir d'Istanbul. C'est usant à force.

vendredi 2 septembre 2011

Photos Bosnie fin


voıcı un petıt dıapo de la fın des photos Bosnıenes

Icı aussı le rıtuel du café